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ZONEMETAL + Motherfuckers since 2004 +
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Glo Lord

Inscrit le: 06 Avr 2006 Messages: 1378 Localisation: http://tinyurl.com/d4hre
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Posté le: Lun Juil 27, 2009 8:52 pm Sujet du message: Devil Doll |
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Je prépare une chro de Dies Irae (quasi finie), et une de The Girl Who Was... Death, en cours, mais prenez déjà ça pour la présentation du groupe, coquinous.
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“A Man Is The Less Likely To Become Great The More He Is Dominated By Reason. Few Can Achieve Greatness, And None In Art, If They Are Not Dominated By: ILLUSION” (Plus un homme se laisse dominer par la Raison, moins il est susceptible d’exceller. Peu sont ceux qui parviennent à l’excellence – aucun, en Art – lorsqu’ils ne se laissent pas dominer par : L’ILLUSION »). Voilà l’annonce, programmatique, passée par Mr Doktor pour recruter les premiers musiciens de Devil Doll.
Devil Doll a eu une existence visible de 1987 à 1997 ; dix ans pendant lesquels Mr. Doktor, son créateur, auteur, compositeur, chanteur et unique noyau au centre de la galaxie variable de musiciens invités, a fourni sept albums (dont cinq seulement ont été diffusés), deux films et leur musique d’accompagnement (devenus introuvables dès la création), une composition d’accompagnement pour un film muet de Jean Epstein, et deux ouvrages dont est intitulé The Bible (plus de 1100 pages constituant, en effet, une Bible du punk, mod, new wave, NWOBHM et inde des années 1976 à 1979 : on est précis et exhaustif, ou on ne l’est pas), le second concernant la musique de film de Bernard Herrmann, une inspiration majeure de Devil Doll. Mr Doktor a avoué, en 2008, continuer à créer des albums de Devil Doll depuis 1997 ; mais avoir perdu le goût de les faire entendre.
De Mr. Doktor, le monde ne sait presque rien. Son nom, Mario Panciera, est connu seulement depuis la publication de The Bible ; encore y a-t-il de vastes doutes sur une possible fausse piste. De nationalité slovène ou slovène et italienne, fils d’une pianiste classique, il vivrait à Venise ; il pratiquerait la noble fonction de criminologue. C’est tout. Le visage présent sur la pochette de Dies Irae et ailleurs pourrait être le sien.
De Devil Doll, et de sa musique, on en sait bien davantage ; voir notamment les deux seules interviews dignes de ce nom de Mr Doktor disponibles. « Devil Doll n’appartient à aucun genre, parce qu’il est le miroir fidèle de ce que je suis vraiment. Ce n’est pas une image, pas un masque, pas une façade, pas une construction », dit Mr Doktor. Ainsi, les cinq albums édités offrent des constructions symphoniques tissant prog, gothique, musique classique, jusqu’aux bornes de l’opéra, ou de la musique de film, mais d’un film qui serait le cours des pensées de l’auteur. Tout est construit autour de la voix de Mr Doktor, qui pratique l’art difficile du sprechgesang (ou parlé-chanté, une manière de dire et interpréter le texte autant qu’on le chante, à la manière de Dylan parfois, Lou Reed parfois, Baschung, Diamanda Galàs sur certains albums…), sur des textes inspirés par le cinéma muet, des auteurs comme Poe, Baudelaire, Lautréamont, Lovecraft… Beaucoup d’autres. Tout se succède et se reconstruit sans cesse, les ambiances, nettes et prenantes, se poussent l’une l’autre sans laisser à l’auditeur le temps de s’endormir. La violence (des paroles et du chant) peut parfois être forte, le calme et l’élégance aussi. Un labyrinthe mental.
Historiquement, la formation a d’abord été bifide : un Devil Doll italien a longtemps coexisté avec un Devil Doll slovène (yougoslave, à l’époque : la guerre est arrivée après, et a mis sa marque dans l’histoire du groupe). Mr Doktor, dès ses débuts, s’est entouré de références musicales ; Jurij Toni (ingé son de Laibach), par exemple, plus tard le batteur Roman Ratej, le pianiste Francesco Carta, Michel Fantini à l’orgue, ou l’orchestre philharmonique slovène…
Productions : le « groupe » se distingue en outre par sa rareté.
- Les premières compositions, sur cassette, de l’aveu de Mr Doktor, ont rencontré un franc rejet ; ce n’est qu’en 1987, donc, qu’il entre en studio avec Jurij Toni et presse The Mark Of The Beast ; un seul exemplaire du vinyle est pressé, accompagné d’un artwork peint par Mr Doktor et non reproductible, Mr Doktor qui, constatant l’unicité de l’objet, décide de le garder. L’album n’a jamais été reproduit…
- En 1988 est pressé et paraît le premier album « public » de Devil Doll, The Girl Who Was… Death. Mr Doktor en distribue 150 (accompagnés chacun d’un artwork unique, personnalisé par lui-même) dans le public de ses concerts ; une fois revenu chez lui, il détruit les 350 exemplaires restant. L’outro de la version originelle n’a pas été incluse à ce jour dans les rééditions et demeure inédite hors les 150 exemplaires collector.
- En 1989 aurait été pressé The Black Holes Of The Mind ; non publié par Mr Doktor.
- Puis c’est Mr Doktor Sings Hanns Eisler ; non publié par Mr Doktor malgré un concert devenu mythique (dit-on, j’y étais pas, je regardais le Club Dorothée à la télé).
- 1990 : Eliogabalus est publié (une première version, refusée par Mr Doktor après production, devient collector et passe sous le manteau de fans ; une seconde suit, modifiée grandement, la même année).
- Puis c’est Sacrilegium, en 1991, et la musique du film de Mr Doktor, The Sacrilege Of Fatal Arms en 1993 (900 copies, vendues en 72 heures).
- En 1993, Mr Doktor entre en studio pour enregistrer un album intitulé The Day Of Wrath – Dies Irae, toujours avec Jurij Toni. Suite à un probable attentat lié aux conséquences de la guerre (le studio de Toni est à Ljubljana, en ex-Yougoslavie), le studio brûle entièrement, ainsi que la quasi totalité des bandes ; Mr Doktor sort indemne de l’incendie, pas Toni, qui passe plusieurs jours à l’hôpital. Mr Doktor abandonne l’album, provisoirement.
- En 1994 il joue une nouvelle composition, The Carnival Of Souls (non publiée).
- Puis de la fin 1994 à la fin 1995, Mr Doktor accepte finalement d’enregistrer Dies Irae, son album le plus riche, le plus achevé, et le plus impressionnant. L’album sort enfin en 1996 ; et c’est le dernier connu de Devil Doll… En 1996, Mr Doktor compose et joue cependant une musique d’accompagnement pour le film muet de Jean Epstein The Fall Of The House Of Usher (1928), basé sur la nouvelle de Poe. Puis c’est le silence ; mis à part de très rares interviews, et deux livres.
Pour approfondir, un joli site officieux, tout joli comme les casoars sont jolis : http://www.devildoll.nl/
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oui bah oui, faut ce qu'il faut.
Les chro arrivent. |
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Doc Chroniqueur Officiel

Inscrit le: 23 Juin 2004 Messages: 2861 Localisation: Ermont (95)
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Posté le: Lun Juil 27, 2009 10:29 pm Sujet du message: |
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Carrément !
Ca m'évoque Artaud tout ça, tant la citation de départ que le reste.
En tout cas les courts extraits sur le "fansite" donnent envie d'aller plus loin ! _________________ Votre ADN s'il vous plaît.
http://philo.lapin.org |
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Uldor Lord
Inscrit le: 01 Mar 2008 Messages: 1497 Localisation: 55
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Posté le: Mar Juil 28, 2009 7:27 pm Sujet du message: |
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Glo a écrit: | Mr Doktor en distribue 150 (accompagnés chacun d’un artwork unique, personnalisé par lui-même) |
Grosse grosse admiration pour ce mec qui s'est donc visiblement décarcassé la moelle à réaliser 150 illustrations différentes lui-même... repect.
Mais dis-voir Glo, vu la rareté des productions du groupe, as-tu la chance d'en posséder un quelconque exemplaire toi ? |
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Glo Lord

Inscrit le: 06 Avr 2006 Messages: 1378 Localisation: http://tinyurl.com/d4hre
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Posté le: Mar Juil 28, 2009 7:35 pm Sujet du message: |
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Non. Y a ceci était des CD, dont certains récents (par une maison japonaise) et apparemment de bonne qualité. Mais on trouve surtout sa musique sur le net, en cherchant bien, et même plus ou moins légalement ; je donnerai ça dans les chroniques. |
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Uldor Lord
Inscrit le: 01 Mar 2008 Messages: 1497 Localisation: 55
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Posté le: Mar Juil 28, 2009 7:41 pm Sujet du message: |
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Ok dans ce cas je guette de prêt ! |
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PoC Master of puppets

Inscrit le: 16 Mai 2004 Messages: 6636 Localisation: Paris
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Posté le: Mar Juil 28, 2009 9:43 pm Sujet du message: |
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Doc a écrit: | En tout cas les courts extraits sur le "fansite" donnent envie d'aller plus loin ! |
Où donc les extraits ? Moi pas trouver O_o _________________ Tu la sens cette bonne odeur de fitness ?!
© € ™ $ - phrases cultes |
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Glo Lord

Inscrit le: 06 Avr 2006 Messages: 1378 Localisation: http://tinyurl.com/d4hre
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Sensei Lord

Inscrit le: 07 Oct 2006 Messages: 1993 Localisation: Dans les marais poitevins
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Posté le: Mer Juil 29, 2009 1:32 am Sujet du message: |
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Bon j'ai écouté les 4 pistes du myspace, et je peux dire que c'est tout bonnement GÉNIAL !!!
Je ne sais pas où tu as connu ce "groupe" mais c'est vraiment original, et aussi complexe que Mr Doktor lui-même.
Merci encore pour cette découverte ! _________________ Entre une empoisonneuse et une mauvaise cuisinière il n'y a qu'une différence d'intention. |
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Glo Lord

Inscrit le: 06 Avr 2006 Messages: 1378 Localisation: http://tinyurl.com/d4hre
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Posté le: Lun Aoû 10, 2009 3:06 pm Sujet du message: |
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Bon, bé on y va pour la première.
(pour répondre à ta question Sensei, j'ai connu par une pote qui est une sorte de référence ultime en machins bizarres qui déchirent. Les derniers bidules qu'elle m'a fait écouter, c'est ça, et Moëvöt, pour poser le niveau)
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Devil Doll, Dies Irae (1996)
Dies Irae, composition en dix-huit parties continues (et une piste cachée, sur la version CD), parue en 1996, demeure le dernier opus connu et diffusé du mythe toujours vivant qu’est Mr Doktor, et de l’entité Devil Doll.
L’histoire de l’album est riche en rebondissement et se déroule sur près de quatre ans. En 1993 aurait dû être enregistré et distribué un album intitulé The Day Of Wrath – Dies Irae, à Ljubljana, dans le studio de Jurij Toni, ingénieur son de Laibach attaché aussi depuis ses débuts à Mr Doktor. Mais Ljubljana, c’est en « ex-Yougoslavie », et en 1993, « ex-Yougoslavie » n’est pas une dénomination anodine ; plutôt une A.O.C. de bordel organisé. Et le studio brûle, dans un incendie criminel et probablement lié à des luttes mafieuses. Mr Doktor s’en sort, Toni passe quelques jours à l’hôpital ; quant aux bandes, elles ont brûlées en grande partie. Mr Doktor décide d’abandonner l’album ; ce n’est qu’à la fin de 1994, sous la pression de ses proches et musiciens, qu’il consent à reprendre les enregistrements. Ils dureront jusque fin 1995 ; Mr Doktor n’aime pas le travail mal fait.
Dies Irae représente la quintessence de ce que sait créer Mr Doktor : moins envolé peut-être que The Girl Who Was… Death, moins déstabilisant que Sacrilegium ou Eliogabalus, Dies Irae montre en retour une parfaite maîtrise des ambiances, enchaînées les unes aux autres sans transition et pourtant sans heurts, et d’une puissance rare. Mr Doktor montre également l’excellence de ses choix instrumentaux, en travaillant avec le batteur Roman Ratej, le pianiste Francesco Carta (également aux arrangements aux côtés de Mr Doktor), Michel Fantini à l’orgue, ou l’orchestre philharmonique slovène. Pas d’instruments synthétiques, et la capacité à fondre les unes dans les autres les diverses pistes. On a entendu trop souvent des groupes de metal croire « faire joli » en jouant à côté d’un orchestre organique (spécial BOOOO à Metallica et sa risible version d’Unforgiven, BOOOOO, triple BOOOO, magnifique exemple d’orchestre-gadget) ; Devil Doll joue « avec ». D’ailleurs les musiciens sont tous au même niveau dans les crédits et l’esprit du groupe, derrière Mr Doktor.
Ainsi, l’album nous promène de thème en thème, comme au fil d’une musique de film (de film noir, bien entendu), au sein des pensées labyrinthiques mais très cohérentes de l’auteur. Le tonal se mêle à l’atonal, aucun rythme n’est fixe, tout fluctue ; une promenade sur un bateau hanté, la nuit, sur un fleuve déchainé, sous la tempête. Concernant les influences, assumées et revendiquées, on croisera des musiques de films muets et noirs, de la musique sacrée (à vous de faire le tri), une énorme citation de Poulenc… A chacun de croiser sa culture et celle qui a été assimilée dans l’album. S’il fallait définir le genre ou la chapelle à laquelle rattacher l’album, on s’en verrait dès lors fort marri. Expérimental, prog, gothique, classique… Peu importe. Quelques « tubes » (pardon, Mr Doktor…) surnagent, écoutables en tant qu’unités indépendantes, et puissantes à dépecer un âne à trente mètres : les Part 1-2, ou 11, 12, les Part 17-18 en particulier.
Reste à parler du chant. Pour cet album, Mr Doktor partage ses textes avec la soprane Norina Radovan, ce qui donne lieu à quelques duos à faire exploser les globes oculaires et à s’éviscérer de joie – sans compter la fin, gnaâh… A côté de la technique classique, stricte et très maîtrisée de la soprane, Mr Doktor pratique comme à son habitude le sprechtgesang (ya woll, hopla), mélange raisonné et harmonieux de parlé et de chanté, modulant sa voix, son rythme, sa tessiture selon les paroles dites, et passant d’envolées lyriques à des grincements animaux, des cris de renard ou de chat, des râles d’agonie… Impression de psalmodie de sorcier. Et c’est un peu ça. Les textes, inspirés de Poe, Brontë, Dickinson ou Lautréamont, et dont il faut rappeler qu’ils précèdent toujours la musique, dans le processus d’écriture de Mr Doktor, sont à lire et peuvent l’être en tant que tels ; leur qualité, face à tous les succédanés du romantisme tardif et aux trop nombreuses (et gothiques) tentatives pitoyables de faire du post-Baudelaire mâtiné de surréalisme, est d’agencer proprement des images brutes sans les noyer dans une soupe grammaticale ou de clichés ; les images avancent, hiératiques, et frappent chacune à leur tour. A lire en particulier, le texte de la Part 18.
Et maintenant, les cadeaux.
La plupart des œuvres de Devil Doll sont disponibles librement sur internet, en cherchant bien (c’est légèrement moins connu et diffusé que le commun des groupes mortels, et infiniment moins que les immortels, alors que, alors que). C’est le cas de Dies Irae :
- Part 1 : http://www.youtube.com/watch?v=dc9Dnvo3xLc
- Part 2, 3 et 4 : http://www.youtube.com/watch?v=brgQVmYrSRk
- Part 5, 6 et 7 : http://www.youtube.com/watch?v=5JOMwUeHTSM
- Part 8 : http://www.youtube.com/watch?v=6aMzNB3IZX0
- Part 9 : http://www.youtube.com/watch?v=IjWUXS_CE7c
- Part 10 : http://www.youtube.com/watch?v=Blwuryhl5hQ
- Part 11 : http://www.youtube.com/watch?v=t4NgedcTlXU
- Part 12 : http://www.youtube.com/watch?v=4mxY7Jy4rlk
- Part 13 à 16 : http://www.youtube.com/watch?v=n5D2YQX-rcI
- Part 17 et 18 : http://www.youtube.com/watch?v=vv2AXJ6IhZk
Quant aux paroles, elles sont à trouver sur le site faisant référence sur Devil Doll (www.devildoll.nl) : http://www.devildoll.nl/lyricsmain.html
A présent, prions, mes frères. Devil Doll est vivant, Mr Doktor est vivant, il compose toujours, mais ne publie plus. ALORS TU PRENDS TES PETITS DOIGTS ET TU 2CRIS UNE SUPPLIQUE EMPHATIQUE À MR DOKTOR POUR QU4IL SORTE UN PUTAIN DE NOUVEAU DISQUE OK? CONNARD ,,§, |
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Uldor Lord
Inscrit le: 01 Mar 2008 Messages: 1497 Localisation: 55
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Posté le: Lun Aoû 10, 2009 6:33 pm Sujet du message: |
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Glo a écrit: | A présent, prions, mes frères. Devil Doll est vivant, Mr Doktor est vivant, il compose toujours, mais ne publie plus. ALORS TU PRENDS TES PETITS DOIGTS ET TU 2CRIS UNE SUPPLIQUE EMPHATIQUE À MR DOKTOR POUR QU4IL SORTE UN PUTAIN DE NOUVEAU DISQUE OK? CONNARD ,,§, |
Même pas cap, Glo ! Mais en effet suis sur qu'avec une grosse demande des fans le bougre sortiraient peut être quelque chose !
Sinon, mec, je tiens à te dire que décidemment tes chroniques me bottent bien et je vais me jeter sur tes liens pour en juger à l'oreille... |
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Barak Leader Maximö

Inscrit le: 30 Déc 2005 Messages: 1189 Localisation: Paris
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Posté le: Lun Aoû 10, 2009 7:24 pm Sujet du message: |
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Merci pour la découverte en tout cas! Je me suis "procuré" Dies Irae quand tu nous a fait la bio du projet et depuis l'album tourne en boucle chez moi. Quelle ambiance! Ce mélange de noirceur et de grandiloquence est juste brillant. Ca me fait penser à du Sleepytime Gorilla Museum, en moins "metal" certes, mais il y a cette folie permanente, cette impression que tout peut arriver et que la folie créatrice des auteurs n'a pas vraiment de limite. _________________ Metalsickness.com
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Uldor Lord
Inscrit le: 01 Mar 2008 Messages: 1497 Localisation: 55
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Posté le: Lun Aoû 10, 2009 7:53 pm Sujet du message: |
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Putain c'est clair je suis en train d'écouter les extraits effectivement y a une grandiloquence schizophrène vraiment fascinante quoi c'est énormissime... Puis la voix me fait légerement penser à celle de Buzz Osborne des Melvins moi, dans le ton nasillard, mais en bien plus habitée quoi !
J'ai bien failli chialer comme une gonzesse à un moment
Finalement j'vais peut être bien lui écrire cette foutue lettre... |
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