ZONEMETAL

[bla3]

Sorti de l'album en 1988, la bête se présente comme étant le plus ancien album de Grindcore, précédant même Napalm Death avec "Peel Session", car enregistré en 87 et 88.(Des fouilles archéologique permettent néanmoins d'imputer la paternité du style à Repulsion, daté à 1986 d'aprés le carbone 14). Bref, c'est aux sources auquelles nous revennons avec cette album. Alors, ça ressemble à quoi?
Avec au total 22 titres, l'intro se fait avec "genital grinder", entrée calme un peu bizzare car on a l'impression de se retrouver avec une cassette à la bande inversé qui va au ralenti tellement la voix est inhumaine, grave et rauque. La suite se présente comme ce que nous pouvons appeler vulgairement aujourd'hui comme étant du Death, dans l'aspect le plus primitif qui soit, mais il fallait attendre un peu plus tard pour que nous ayons le premier album de Death. Alors c'est quoi? Une éspèce de Thrash tarabiscoté, crade avec une des premières utilisation de la voix rauque, car, il ne faut pas oublier, le Grincore provient directement du Thrash et non pas du Death comme pourrai penser certains. Certains pourrait confondre les premiers morceaux de cet album avec un Morbid Angel, cependant les dates laissent plutôt supposer que cette album influencerait Trey Azagtoth et sa bande. Les paroles gores poussés à l'éxtrême (les pères de la boucherie) et le son des guitares qui présentes un aspect décharné feront gages de signatures pour les anglais. Et ça continu ainsi avec des ralentissements par ci, de la double pédales par là et une voix démoniaque un peu partout pendant dix titres, présentant une gallerie de l'horreur encore jamais entendu auparavant. Jusque là, rien à voir avec plus de points commun avec le Death qu'avec le Grind, avec des titres faisant parfois jusqu'à 5 minutes pour "Festerday".
Un peu déconcertant, puis commence le deuxième volet de cette album avec "Foeticide", une interlude comparable à "Genital grinder", néanmoins sans voix. Avec "Microwaved Uterogestation", on à l'impression de se retrouver avec un autre disque qu'avec ce que nous avons écouté jusque là. Un instrumental qui donne l'impression d'ètre un entrée au morceau qui suit, "Feast on Dismember Carnage", en faisant monter l'adrénaline. Et là se marque la différence: Le tempo s'accélère, la longueur des morceaux diminuent, les riffs sont indistinguables, la voix est dénué de toute humanité... Bref, Carcass, cest pas vraiment des enfants de choeur. Officiant toujours dans le gore entonné par une voix de lavabo, on n'aperçoit l'esprit Punk du grind ici que par la simplicité qui est mise en avant. Pas d'engagement social ou politique chez Carcass, on n'est ici que devant la violence extrème, sadique et joyeusement nécrophiles. On aperçoit cependant un grand humour chez ces grands enfants (du démon?) au travers des paroles qui sont un peu trop gores pour ètre vrai.
Beaucoup trop souvent éclipsé par leurs camarades d'armes ricains, Napalm Death, Carcass crée ici le Grindcore en même temps qu'il pose les bases du Death en gardant une signature unique. Avant-gardistes, les anglais de Carcass donne l'impression de ne pas avoir montré toute l'étendue du talent qu'ils possédent.

Et deux pour le prix d'un.

[PoC]

Jolie chronique mon con.
Une p'tite bio du groupe et tu rentreras dans la légende ^^
Promis.
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Tu la sens cette bonne odeur de fitness ?!
© € ™ $ - phrases cultes

[Sirius]

Ca y est, j'ai mis la chro en ligne en corrigeant les fautes et une ou deux tournures de phrase. Comme ça, tu as la première démo de Carcass, Flesh ripping sonic torment ? elle est encore plus vieille que cet album...
Sinon j'ai juste le morceau Reek of putrefaction sur Symphonies, pas super fan même si la "voix de lavabo" emmanche bien.
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Pourquoi appelle-t'on une chanson à succès un tube? Sans doute parce qu'il est creux
Pierre Birabeau