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Opeth - Lamentations (DVD)

 
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Sirius
Lord


Inscrit le: 15 Avr 2006
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MessagePosté le: Mer Déc 05, 2007 7:33 pm    Sujet du message: Opeth - Lamentations (DVD) Répondre en citant

Bon, si vous me connaissez un minimum ou que vous lisez mes chroniques, vous savez sûrement déjà ce que je pense de ce premier (et à l’heure actuelle unique) DVD d’Opeth. Génial, fantastique, magique, etc. Hahaha. Ben en gros, c’est ça.
Je dois avouer qu’à la base, j’étais parti pour ne pas l’acheter. Les extraits youtube m’avaient pas tellement emballé, et puis ça manque un peu de bonus (quoique si c’eut été pour les voir se bourrer la gueule, on s’en serait fort bien passé). Mais je suis un grand sentimental. Quand je l’ai vu à 13€ à la FNAC, j’ai même pas hésité une seule seconde. J’aurais dû, histoire de faire chier Olivennes, mais bon, Opeth quoi. Bref.

Le DVD est donc composé d’un concert d’environ 2 heures comprenant un set plutôt calme composé de la totalité du magnifique Damnation, ainsi que de la non moins magnifique « Harvest » tirée de Blackwater Park, et d’un deuxième set, « a bit heavier » comme le dit si bien Mikael Akerfeldt, composé de 3 morceaux de Deliverance et 2 de Blackwater Park. Déjà, sur le papier, ça fait rêver. Après visualisation, ça fait regretter de ne pas y avoir été (d’autant plus que maintenant Peter Lindgren et le fantastique Martin Lopez ne font plus partie du groupe :smiley triste: ). S’ajoute à tout ça le making-of de Deliverance et Damnation. Miam.

Commençons par le principal : le concert. Disons qu’il est énorme. Déjà le son est irréprochable (aller, en chipotant, la batterie est peut-être un tout petit poil trop forte, mais on s’en fout) : c’est impressionnant de voir à quel point ils arrivent à obtenir le même que sur album (au niveau des grattes notamment). En même temps, vu le matos qu’ils ont… Mais tout de même. Et l’interprétation va de pair avec le son : rien à redire, vraiment (aller, encore en chipotant, Mikael Akerfeldt peine un tout p’tit peu niveau chant clair durant le set heavy, mais rien de dommageable) on reconnaît sans peine les morceaux du groupe (heureusement me direz-vous). On a toutefois droit à quelques écarts par rapport aux versions originales, notamment sur « Closure » ou au niveau des solos (ce qui n’est pas une critique, loin de là !) et la plupart des textures de fond ne sont pas présentes, comme les bruits bizarres qui parsèment Deliverance (mais encore une fois, ce n’est pas dommageable). Et au vu de la complexité de la musique, on ne peut qu’applaudir la performance !
Bon, mais est-ce que ce concert est intéressant ? Là, c’est le moment où je vais pas être objectif du tout. Parce que, les zicos bougent pas beaucoup, ils marchent, ils headbanguent, mais ça va pas des masses plus loin. Pourtant, je reste captivé. Sans doute déjà grâce à la qualité intrinsèque de la musique, et grâce au charisme des musiciens (mais ça n’engage que moi). En fait, Akerfeldt assure à lui seul le concert, se donnant à fond pendant les morceaux, gueulant comme un damné, chantant comme un dieu et faisant preuve de quelques pointes d’humour assez « british ». De plus, le jeu de lumières est excellent : très varié, il sait être « explosif » ou plus « intimiste » selon l’ambiance qui se dégage des morceaux. Mais ne vous attendez pas à des impros de ouf comme King Crimson (à part encore une fois quelques (très très bons) écarts sur Damnation), ni à des sauts de capri, ni à je sais pas quoi d’ailleurs. L’essentiel, c’est qu’Opeth reste le même que sur album : tour à tour mélancolique, d’une grâce, d’une subtilité et d’une beauté incroyable, et de l’autre côté noir, intense, subtil aussi.

Quant au documentaire, il souffre avant tout de l’absence de sous-titres. Si vous n’êtes pas un anglophone averti, vous risquez donc de ne rien comprendre. Pour ma part j’ai dû piger la moitié ou les trois quarts de ce qui se dit.
On suit en fait le groupe pendant une heure en studios lors des prises, du peaufinement de certains passages, etc, et les musiciens nous racontent leurs impressions tout ça. Pour fans donc, mais de toute façon vous n’allez pas acheter un DVD d’un groupe qui vous emmerde.

Au final on a donc un très bon DVD qui s’il n’a rien de très original devrait faire plaisir à n’importe quel fan du groupe, malgré son manque relatif de contenu (3h au total).
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Pourquoi appelle-t'on une chanson à succès un tube? Sans doute parce qu'il est creux
Pierre Birabeau
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