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Alice Cooper - Trash (1989)

 
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Schakal
Addict !


Inscrit le: 04 Mar 2011
Messages: 140
Localisation: Lyon

MessagePosté le: Mar Mai 10, 2011 3:47 pm    Sujet du message: Alice Cooper - Trash (1989) Répondre en citant

Deuxième poubelle à droite


Alice Cooper revient gentiment de l'enfer en cette fin d'années 80. Après un départ délicat dans cette décennie avec des albums flirtant avec la new wave ou un rock pas toujours très inspiré, il a connu un revirement de situation avec l'arrivée de Kane Roberts et une approche plus heavy metal de sa musique. Et contre toute attente, après deux disques dans cette lignée, il décide de changer son fusil d'épaule et se sépare du guitariste à la guitare lance-flammes (que de la frime, j'aurai fait pareil !).

Et étrangement (ou judicieusement), il louera les services du faiseur de tubes Desmond Child, le Midas du metal, enfin, du hard FM vu que tous les groupes qu'il approchait vendaient un paquet de disques. De quoi aiguiser l'intérêt de notre parrain à tous qui retrouve de sa superbe et de sa popularité, après que Carpenter l'ait ressuscité au cinéma dans son Prince des Ténèbres en 1987 (un rôle de clochard où il est tout simplement flippant).

Evidemment, Alice Cooper qui fait du hard FM, ce n'est pas au goût de tout le monde, l'étendard des fans qui disent que le Coop', c'est jusqu'en 1978 sera l'équivalent du "A Mort Louis X V bâton" des Inconnus tant cela ressemble à une hérésie. Le côté grandiloquant est totalement absent de ce disque, le rapport avec les films d'horreurs et le Grand Guignol sont poliment éclipsés au profit d'une efficacité de composition qui fonctionne à merveille. Ainsi, Alice Cooper marche avec nonchalance sur les plates bandes des groupes du genre, se permettant d'offrir un des albums incontournables du style avec son lot de refrains travaillés et facilement mémorisables, qui restent bien en tête dès la première écoute.

De nombreux invités écument en plus ce disque : Steven Tyler, Joe Perry Tom Hamilton et Joey Kramer d'Aerosmith, Jon Bon Jovi et Ritchie Sambora de Bon Jovi, Steve Lukather de Toto et même Kane Roberts qui signera le solo plombé de Bed Of Nails, entre autre, participeront à cet effort, chacun venant apporter de sa fougue ou contribuant à standardiser cet album. Pas de quoi faire rire le die hard fan qui regrette l'époque où Donovan donnait la réplique à sieur Vincent Furnier sur Billion Dollars Babies...

Pourtant, malgré un côté commercial (vendu ?) très prononcé, ce disque est sacrément efficace, voire très bon. Les hymnes se succèdent sans temps morts, deux ballades fort différentes l'une de l'autre émaillent cet opus qui encore aujourd'hui est sujet à controverse. Certes, cela ne casse pas trois pattes à un canard mutant, mais les allergiques du genre peuvent se risquer à y coller une oreille. L'ensemble peut donner des caries (au bal du Diable), mais la voix de Alice Cooper change la donne, apporte un plus non négligeable car il ne choisi pas d'y aller avec son chant lisse et harmonieux, il y va avec une certaine gouaille malsaine et truculente.

Chacun se fera son avis après l'écoute de ce disque. Il n'empêche qu'il a permis à Vincent Furnier de conforter son statut et de remporter un succès considérable grâce à quelques titres qui passaient en heavy rotation sur MTV. Son plus gros succès depuis les années 70, de quoi lui redonner la pêche pour les vingt ans qui vont suivre. Pas transcendant, mais monstrueux d'efficacité.


Note : 8/10
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MonsieurMaurice
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MessagePosté le: Sam Mai 14, 2011 7:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

bof, j'ai quand même un faible pour la pochette, faut dire que je lui ressemblais un peu à l'époque (ou l'inverse)



c'est tout ce que m'inspire ce disque

à part ça il revient en France à la fin de l'année et comme il a le bon goût de débuter et terminer son show par Shool's Zaoute, ça vaut le coup quoi, il joue même un extrait de I love the Dead.
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MessagePosté le: Sam Juin 25, 2011 10:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Poison m'a toujours procuré autant d'enthousiasme que de dégoût. Le genre "j'adore, mais je me sens coupable". Sympa la chronique.
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