ZONEMETAL

[nounourz]

Pour un groupe qui a commencé en 1993 dans le black-metal, on peut dire qu’un sacré bout de chemin a été parcouru jusqu’à cet album « Animatronic ». On peut désormais parler d’electro-metal, genre hybride dont les pionniers furent Ministry, Fear Factory mais aussi White Zombie…

The Kovenant (ex-covenant, ayant abandonné ce nom qui était celui d’un groupe officiant au sein de la sphère ebm) a donc en octobre 1999 sorti cet album qui marqua un tournant dans une carrière black metal symphonique, dont il a gardé les accents épiques et le sens de l’orchestration.

Mais désormais, des instruments électroniques s’ajoutent au flot des guitares et des instrumentats classiques, et par-dessus les violons et les chœurs angéliques on distingues des nappes de synthétiseurs qui confèrent à l’ensemble une ambiance particulièrement futuriste et du meilleur effet.

Les morceaux sont souvent guidés par une rythmique martiale et incisive se rapprochant de l’ebm dans ce que ce genre peut produire de plus dark et déjanté. Ici, pas ou peu de fioritures, mais des rythmiques souvent binaires dont l’efficacité n’est plus à démontrer.

Les vocaux de Lex Icon (connu également sous le pseudonyme de Nagash dans d’autres groupes) ont tantôt des accents grandioses, tantôt des airs de lutin maléfique et grinçant ; quoi qu’il en soit il joue sur un registre large qui sert admirablement l’ensemble.

Nous avons donc ici un petit bijou agé de bientôt 6 ans déjà, mais dont je n’ai pas résisté à l’envie de chroniquer, pour vous faire partager ce bijou de metal electronique et symphonique encore unique dans son genre, et qui sera suivi par un « SETI » bien moins reussi.
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