ZONEMETAL

[Till]

Mutter (Chronique)


Un nouvel album de Rammstein très attendu, trois ans après le début de l'explosion du groupe à l'échelle internationale, et une bonne surprise puisque les six allemands, sans véritablement révolutionner leur style, ont réussi à pondre onze titres très variés, aux structures plus complexes et aux mélodies plus fines que par le passé. L'album de la maturité diront certains ? Peut-être, mais surtout le meilleur album d'un groupe qui risquait fort de tourner en rond et qui n'a pas succombé à la facilité en tâchant d'enrober son métal-indus titanesque de subtils arrangements oû l'électronique ne sonne plus Fisher Price et les parties acoustiques ne se limitent pas à des riffs à trois notes joués par Musclor. Rammstein a grandi, Rammstein a mûri et tout au long de l'album on est joyeusement surpris par l'originalité des compositions, les changements de rythmes, les chœurs, les sons électroniques, les samples vraiment intéressants et la voix de Till plus chaude quand elle est dure mais surtout plus jamais mièvre sur les ballades que l'on zappait auparavant. Vous citer les tubes potentiels de Mutter consisterait tout bonnement à vous donner tout le tracklisting de l'album, on se contentera donc de vous assurer qu'il réjouira tous les fans du groupe et surprendra ceux qui les avaient trop rapidement classés dans la catégorie " boys-band pyromane pour buveurs de bière ". Foilà enfin un beu te touceur tans zun monte de prutes !

Live aus Berlin DVD (Chronique)

Rammstein doit tout à la scène, dans le bon comme dans le mauvais sens du terme. Et ce n'est pas ce live qui viendra répondre à la question cruciale groupe-spectacle ou véritable entité musicale ? Ach, quatsch...

A priori, un live de Rammstein avait tout de la fausse bonne idée. D'abord parce que l'on pouvait résolument penser qu'il venait un peu tôt après seulement deux albums studio, aussi "pavés" que soient Herzeleid et Sehnsucht. Ensuite (et surtout/ parce que, quand bien même il maîtrise la scène comme pas un, Rammstein donne moins dans le simple concert que dans le véritable spectacle, un "son et lumières" à lui tout seul ou presque ! Et les premières écoutes de ce Live Aus Berlin ne font que confirmer ledit constat: il nous manque quelque chose. Et ce quelque chose a un nom : l'image !
On se sent même parfois floué, limité agacé, devant les réactions extatiques de ce public berlinois à tel ou tel moment précis du set, comme si la fête se déroulait sans nous et que nous devions nous contenter de suivre et de vivre les "événements" en jetant un œil à travers un trou de serrure...
Puis, au fur et à mesure, on finit par se prêter au jeu, par laisser de côté le "contexte", pour ne retenir que l'essentiel, à savoir les titres, les chansons. Et là, aucun 'blême, ils sont tous là : dix-huit au total, martiaux et plombés comme on les aime (ou les exècre, c'est selon ...), claquant à plaisir et à n'en plus finir. Impossible d'en privilégier l'un plus que l'autre (si ce n'est cet "Engel" dont on se surprend toujours à siffler l'intro à notre tour... plusieurs jours plus tard !), tant la "machine de guerre" déboule et déroule, imparable, imperturbable. Rien que pour son "aspect" best of inéluctable, Live Aus Berlin mérite le voyage. Et si le manque d'image venait à persister, tout a été prévu avec la vidéo disponible quasiment en simultané... Ils ont décidément tout prévu

Herzeleid (Chronique)


L'Europe, l'Europe, ils n'ont que ça à la bouche. Quitte, soi-disant, à se prendre une casquette électorale au nom de la cause. Oui mais, l'idée d'une terre ou d'une patrie commune du Grand Nord au Détroit de Gibraltar, ils sont quelques centaines de millions à s'en tripoter les... fouilles. Un exemple parmi d'autres : combien serez-vous à passer illico presto à la colonne d'à côté lorsqu'on vous aura énoncé que les Berlinois de Rammstein chantent dans leur langue maternelle sur fond de techno-dance métal à la limite du spartiate ? 20% ? 40% ? Ne se prononcent pas ? Suivant le vieil adage "bien de chez nous", les absents auront tort. Car, et c'est toute la force des six d'outre-Rhin, toutes les "gamelles" (celui du débit germanique en premier lieu) que l'on imaginait au préalable se transforment en avantages.

La faute (?) à une construction des tempos, à un "positionnement" des riffs, à une imbrication des gutturales incantations, toujours judicieuses. Rammstein sait ce que le mot "mis en scène" veut dire, ça ne fait pas un doute. On aurait tort cependant de s'en tenir à la simple notion de "travail bien fait" si souvent louée chez nos voisins. C'est plus... d'intégration réussie dont il est question ici, n'en déplaise d'ailleurs aux quelques nationalistes nauséabonds qui penseront avoir trouvé là une nouvelle bande-son idéale à leurs vomitives réunions congressistes.

Non, l'équivoque n'est pas de mise et Rammstein n'est pas le nouveau Laibach (dont il serait bon, soit dit en passant, que l'on enterre définitivement le dossier). D'un strict point de vue musical, Rammstein a avant tout pour lui de savoir manier avec un bonheur identique sens mélodique et violence instrumentale. C'est cet amalgame (cette fusion ?) qui veut nous faire croire que le mariage (d'intérêt ?) avec David Lynch pour la B.O. de "Lost Highway" n'était que le détonateur d'un embrasement qui, demain, se jouera de toutes les frontières, physiques ou psychologiques.

Live aus Berlin (Chronique)


Enfin! Le disque à ne pas faire écouter à vos grands parents. Après un dernier album qui a réussi à affoler tant les fans de metal que d'André Verchuren, Rammstein vient enfin de compiler les meilleurs morceaux live de ses cinq années d'existence, couronnement de son brut et déchiré qui a séduit jusqu'aux États-Unis. On y retrouve des titres comme « Weisses Fleisch »("Les fesses foites") ou « Wollt ihr das bett in flammen sehen? » ("Tu peux me rendre mon pull avec les flammes?"). Et, en prime, deux titres du live sur piste CD rom (dont la ballade "Wilder Wein" - "la veine folle") filmés lors de la dernière tournée allemande. Pas de bol, les flammes et le godemichet ne sont pas sur ces deux morceaux. Sinon, un disque indispensable pour ceux qui cherchent encore à comprendre comment le combo teuton, sur le Family Values, est arrivé à faire serrer les fesses aux ados ricains (qui sont pourtant très rebelles).

Live Aus Berlin DVD (chronique)


Pour Rammstein, Live Aus Berlin signifie live chez eux, devant leur public, et donc show titanesque pour remercier tous les fans de la première heure qui les suivent depuis leurs débuts. Et qui aurait cru que Rammstein aurait réussi à remplir un stade 2 jours d'affilé ? Cela montre bien l'engouement des allemands devant le groupe qui a su exporter leur langue et leur culture dans le monde entier. Car Rammstein, cela représente bien l'esprit allemand, ou plutôt l'image que nous avons de l'Allemagne. Des gars relativement "lourds" ( à part le clavier, je le concède ), des riffs écrasants mais tout de même un certaine douceur, ce ne sont pas des bêtes quand même !

Mais revenons à notre Live Aus Berlin, qui comme tout Dvd qui se respecte, comporte son lot de bonus avec différents choix d'angles sur "Tier", "Du Hast" et "Rammstein", ainsi qu'une interview ( avec sous titrage en français .. ouf ! ) agrémentée de quelques passages de leurs différents clips. Rien de très original me direz vous, mais c'est déjà çà. Sachez également que le live a été filmé les 22 et 23 août 1998 à Berlin bien sûr ...

Mais mettons donc le Dvd dans notre lecteur et profitons d'un show qui promet d'être explosif. Eh oui, pour ceux qui ne le savent pas, Rammstein en live ce n'est pas de tout repos : explosions en tout genre, flammes, tout pour faire griller 2 ou 3 côtelettes si la faim vous tenaille ... Et c'est déjà avec quelques petits "pétards" que nos 5 énergumènes apparaissent pour débuter un "Spiel Mit Mir" porté par la voix rocailleuse de Till ( et avec ses roulements de rrrr habitules ). L'ambiance est assez futuriste chaotique avec costumes et maquillage gris. Le public est très présent et reprend en coeur toutes les paroles du chanteur. Le bassiste est comme à son habitude assez discret et nos 2 guitaristes impassibles, le batteur est quant à lui énergique et le clavier assez marrant ( il ne manqua pas de nous gratifiez d'une petite danse assez spéciale sur "Weisses Fleich" ).

"Sehnsucht" et "Asche zu Asche" sont incontournables pour faire jumper toute l'assistance avec un Till en sang et les micros en feux. Puis vient "Wilder Wein", changement radicale d'ambiance avec un titre intimiste et surréaliste, porté par 2 claviers et 3 guitares acoustiques. Et ce n'est pas l'intense "Klavier" qui nous fera quitter ce sentiment magique qui c'est installé avec "Wilder Wein". Il faudra attendre le sample de "Heirate Mich" pour que le pur Rammstein se remette en place.

Après "Du Hast" et un magnifique "Engel", l'incontournable "Rammstein" arrive avec un Till pris dans un manteau de flammes ... impressionnant, comme ce morceau symbole d'un premier album d'une puissance destructrice. Le set se finit sur "Seeman" avec Flake partant en croisière sur le public avec un bateau pneumatique ... hallucinant.
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Le dessin tisse selon son bon vouloir.

[Aka]

http://www.planetrammstein.com/fr/presse/4.html


http://www.planetrammstein.com/fr/presse/10.html


http://www.planetrammstein.com/fr/presse/13.html


http://www.planetrammstein.com/fr/presse/14.html


http://www.planetrammstein.com/fr/presse/18.html


La moindre des choses est de citer ses sources.
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Reine des damn?s occasionnelle

[Rico]

erf j'ai eu le même réflexe.

[Imax]

J'ai du mal à saisir l'intérêt de ce post. Et en plus j'ai déjà lu beaucoup mieux en matière de critique sur Ramstein, la flemme de chercher des liens.
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[MonsieurMaurice]

Moi, j'ai du mal à saisir l'intérêt de Rammstein.
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Capitaine de soirée.

[sasuke]

Leur intéret, c'est de faire de la musique puissante, douce et sec à la fois...

Musique puissante : Grand moment du genre "Mein herz Brent" !
Douce : Petit passage avant la tempète (tempète = musique puisante)
Sec : Vois du chanteur


C'est du moin ce que j'en pense...
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"Celui qui rejette dieu, accueille le diable.Si c'est un gentil ptit diable, pourquoi pas ? hein ?"

[PoC]

[Doc]

Pour qu'il se fasse lyncher à ta place ?

Jolie tactique.
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Votre ADN s'il vous plaît.

http://philo.lapin.org

[PoC]

[Till]

Bonjour, toutes mes excuses pour le fait que je ne n'ai pas mis mes sources, mais en faites je croyais que c'était un ami qui les avaient faitent et je me suis trompé. Encore une fois toutes mes excuses.

PS : A mon dernier passage sur le site, j'ai constaté que les traductions de l'album Rosenrot que je vous avais envoyée n'avaient toujours pas été rajoutés. Y'a-t'il eu un problème ?
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Le dessin tisse selon son bon vouloir.

[Till]

Et, je l'ai lu votre new selon laquelle un certain groupe du nom de "Armins ..." aurait porté plainte contre Rammstein pour plagia de son art, vis-à-vis de leur clip Mein Teil. Je suis allé voir sur le site planetrammstein (la référence française de Rammstein), et il n'en nullement question, alors où y aurait-t'il moyen d'obtenir des précisions ?
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Le dessin tisse selon son bon vouloir.

[Imax]

Pour la news... *soupirs*

Sinon pour tes traduc de paroles n'oublie pas que Poc est une feignasse. (ET MA CHRONIQUE SUR HELLOWEEN espèce de vil traître hein ?? !!!)
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[Aka]

Pour tes new Till, tous les auteurs étant différents, l'excuse du pote n'est pas très recevable. Ou alors tu es limité et je m'excuse : faut pas se moquer des handicapés.
Et euh c'est pas un groupe "Armins", c'est un mec. Déjà en partant de là tu trouveras peut être mieux. "Mein Teil" a "plagié" sa vie et non un clip video. Effectivement ça confirme ma remarque précédente : la compréhension d'un texte, même sur dix lignes, c'est pas ton fort.


Par contre moi aussi ça me plairait bien d'avoir les sources de cette news, je m'intéresse à cette histoire depuis quelques temps et je n'ai rien trouvé sur cette soit-disant plainte.
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Reine des damn?s occasionnelle

[PoC]

Bon, puisque ce topic n'a plus d'intérêt, je réponds à vos accusations petites salopes
Les traductions sont postées.
Je m'occupe de la bio d'Helloween ce soir, promis, et j'en profite pour poster ta chronique Imax.
Je vous emmerde ouais !
Kikoo
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Tu la sens cette bonne odeur de fitness ?!
© € ™ $ - phrases cultes

[Imax]

Pour les sources je me suis basé sur un site teuton.
Mais il y en a plein d'autres en Anglais :

http://www.upi.com/NewsTrack/view.php?StoryID=20060111-092315-9496r
http://pittsburghlive.com/x/tribune-review/entertainment/s_412438.html
http://www.msnbc.msn.com/id/10787534/
http://www.beatking.com/

etc...


Apparemment ce qui l'agace le plus est la sortie d'un film sur sa vie ou autre conneries, et par la même occase il tire sur Rammstein. Sentiment de culpabilité ? Honte ?

J'en sais rien et il faut dire que ça ne me passionne pas plus que ça.
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