ZONEMETAL

Doc · Posté le: Dim Jan 30, 2005 9:12 am Sujet du message:

Requiem For A Dream, le film qui m'a foutu le blues pendant une semaine. Méchamment bien fait ! Inévitable. Même la structure du film est très bien faîtes, car tout est fait pour qu'on devienne "accro" au film et donc qu'on soit vraiment démoli lorsqu'il s'arrête. On devient accro à la musique, aux petites scènes de la drogue qui monte dans le sang et des pupilles qui se dilatent... Bref quand on écoute la BO on a une envie folle de revoir encore le film. Ca c'est puissant !

Pour les gens qui aiment les films frappant où on ne comprend pas tout :
( je les ai déjà peut être cités plus haut... )

CYPHER et CUBE du même réalisateur italien Natali. Le premier est un film de Science fiction qui se déroule dans le monde des entreprises du futur. Visionnaire. Le deuxième, sur la bestialité et le comportement humain, des gens enfermés ensemble qui s'entretuent. ( ça me fait penser à Agatha Christie : des personnages cloitrés dans une vielle baraque, un train ou un bateau et parmi eux des assassins ). Encore du même réalisateur Equilibrium.

BRAZIL mon film préféré, je m'étends pas, c'est un chef d'oeuvre de Terry Guiliam ( Monty Pithons ).

P.S. : Nono t'avais cité les films de Tarentino. Si t'as aimé Reservoir Dogs regarde FARGO des frères Cohen. La même puissance, en plus affolant. Wink

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PoC · Posté le: Dim Jan 30, 2005 12:43 pm Sujet du message:

Doc · Posté le: Mer Fév 02, 2005 10:11 pm Sujet du message:

L'effet papillon m'a pas mal plus aussi dans ce genre de film.

Pour ce qui est de Tarentino moi j'ai beaucoup accroché, c'est un type de cinéma quasi-unique. C'est vrai que d'un film à l'autre c'est le même univers, la même construction bordélique, presque les mêmes personnages : y a peu de renouvellement je suis d'accord. Mais rien ne me fera oublier la première fois où j'ai vu Pulp Fiction ( Mais pourquoi t'as buté Marvin ??? - Euh, chai pas le coup est parti tout seul, y avait une bosse... ) ou Une Nuit En Enfer. Très surprenant ce dernier film, tout se retourne à partir du milieu, comme si tous les acteurs étaient devenus fous. Il y a une rupture violente, à la fin du film, j'ai vérifié que c'était bien le même DVD !

J'ai pas vu les autres films dont tu parles Embarassed

Mais je me souviens, enfant d'avoir vu un film de Beinex dont j'ai oublié le titre... Dans le genre sans aucun sens c'est génial ! Un veuf se fait téléphoner par sa femme morte depuis des années, il pense à un cannulard, puis va vérifier à la crypte : la tombe de sa femme entrouverte, un bras en sort un téléphone à la main

. Autre scène dont je me souviens : une mère avec sa fille va voir un policier et lui dit " ma fille s'est perdue, elle a disparue vous devez la retrouver " le policier demande "c'est elle ?" la mère répond "oui" le policier en fait un portrait robot et le plaquarde partout... Voilà si quelqu'un voit de quel film je parle qu'il me redonne le titre !
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ventoline · Serpent Nécrophage Inscrit le: 16 Mai 2004 Messages: 2533

Une nuit en enfer c'est du bon gros spectacle à la ricaine, j'ai bien aimé mais il me semble que cette salope de Poc non.

L'effet papillon m'a irrémediablement traumatisé pour des raisons encore assez vagues..Ce trip de "où serais'je si.."

drili · Junky Inscrit le: 21 Juin 2004 Messages: 107

PoC · Posté le: Sam Fév 19, 2005 2:00 am Sujet du message:

Jules · Femme Fatale Inscrit le: 23 Nov 2004 Messages: 552

je recommande vivement "le poulpe" avec jean pierre darroussin.
C'est indescriptible, unique, complètement décalé, géant .
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Womble · Posté le: Sam Fév 19, 2005 9:38 pm Sujet du message:

J'accroche sur tous les films que vous avez cités..
A peu prés, je vous donnerai mes avis à posteriori je me permets de vous conseiller :

Tous les Sofia Coppola
Tous les Monty Python

Pour des raisons différentes mais qui se comprennent
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drili · Junky Inscrit le: 21 Juin 2004 Messages: 107

Lequelle tu préfères des Monthy Ponthy ? j en ai vu que 2 : sacré graal qui est monumental ! et la vie de brian qui est pas mal aussi

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PoC · Posté le: Dim Fév 20, 2005 1:04 am Sujet du message:

Bizarrement ça m'a pas fait marrer le Graal...
Y'avait du potentiel mais mal exploité je trouve euh...

ventoline · Serpent Nécrophage Inscrit le: 16 Mai 2004 Messages: 2533

erloom · perverted mind Inscrit le: 18 Aoû 2004 Messages: 351

Je cite pêle mêle les films que j'ai visionné récemment :

Visitor Q, Tetsuo : the Iron Man et Tokyo Fist, films japonais malsains et violents, un genre que j'affectionne tout particulièrement.
Boogie Nights
Breaking the Waves
Primal Fear
The French Connection

C'est assez varié, et on y trouve évidemment certains classiques (ayant énormément de retard dans ce domaine je me flagelle à l'aide de bambou, espérant naivement que Dieu me pardonnera).

Womble · Posté le: Dim Fév 20, 2005 4:31 pm Sujet du message:

Mon cher Vento,

Tu sais que je t'aime (Je dis ça avant tout Very Happy

), et d'une certaine maniére, je crois pouvoir comprendre ton point de vue sur Sofia Coppola...
Néanmoins je n'ai pas perçu ses films de la même maniére.

Ce qui peut lui être reproché, c'est son esthétique publicitaire, qui consiste en une sur-esthétisation de l'image (Qui sans retouches, est très léché...) et en une mise en abîme constante des personnages à l'écran. De fait ceux-ci sont constamment disposés de maniére à exprimer leurs relations et les sentiments sous-jacents par l'attitude et la disposition de la caméra plus que par les paroles. La compréhension du film requiert donc une certaine implication dans l'image.
De même Sofia Coppola, joue systêmatiquement sur la création d'univers "paralléles". Entendez-moi, pas de S.F. dans Sofia Coppola, simplement le développement d'une intrigue (Au fils relativement "lâches".) dans un univers "proches" de la réalité mais qui ne l'est pas. Prennons "The Virgin Suicice" le film se déroule dans des 60's idéalisés à l'image extrément soignée, aux événements revus et corrigés. Pareillement "Lost in Translation" a beau se dérouler dans le cadre d'un Tokyo qu'on pourrait croire actuel, sa maniére de sélectionner les images et les plans n'aboutissent qu'à créer un Tokyo révé, idéalisé, loin de la réalité commune à tous les habitants de cette ville.

En nous proposant ce type d'esthétique, Sofia Coppola cherche en réalité à retranscrire à l'écran des impressions sensibles face à une réalité trop "dur". Ou, plus exactement, à provoquer, chez le spectateur une introspection similaire à celle qu'elle cherche à retranscrire métaphoriquement à l'écran. Personnellement, je perçois ses films comme une tentative de produire un univers transcendé dans lequel se déroule une histoire uniquement basée sur des sentiments. Le film cherche donc à exprimer une vision "sentie" et "perçue" du monde, et non pas une réalité objective. Ceci pour susciter dans le spectateur des impressions sensibles (Et non pas une réflexion objective sur un problême donné.).

En conclusion, c'est cela qui me plaît chez cette réalisatrice. C'est à dire la tentative, de susciter chez le spectateur des sentiments par écho avec son propre "monde intérieur". Néanmoins, le problême, est que, quand le spectateur ne se retrouve pas dans le monde que cherche à exprimer Sofia Coppola, il est alors confronté à des films d'une platitude semblable à une soupe à l'eau (Liebig®.).

(Voilà...Ca c'était pour le délire analytique du Womble.)

Pour ce qui est des Monty Python, j'ai vu :
Sacré Graal - Remarquablement con, mais aussi très connu, ce film posséde des longueurs hallucinnantes qui rebuteront la plupart des spectateurs néophytes, jusqu'à les braquer. Mais c'est aussi un bouquet de scénes d'anthologie incroyablement pliantes pour les fans, dont je fais parti.

La vie de Brian - Un remix de la vie de Jésus. A mon goût, moins de longueurs que dans Sacré Graal, et pas moins drôle pour autant, voir même plus délirant.

Le sens de la vie - Sans doute le film le plus bourré de longueur des Monty Python, mais aussi un manifeste du non-sens de la vie pour ceux-ci. Un passage obligé pour les vrais fans.

Le Monty Python Flying Circus - En réalité une émission d'un quart d'heure (Donc moins de longueur) que les Monty Python effectuaient quotidiennement sur la télévision Anglaise dans les années 70-80. D'une connerie proprement hallucinnante, les épisodes battent tous les records de débilité aveugle et sont d'une inénarrable cocasserie.
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PoC · Posté le: Dim Fév 20, 2005 5:45 pm Sujet du message:

Je suis d'accord avec toi sur certains points de ton analyse de Sofia Coppola, Womble.
Ceci dit je n'ai pas apprécié Lost In Translation.
Heureusement qu'il n'y a pas eu de scène de cul à la fin sinon j'aurais chialé... parce que j'ai vraiment eu peur tout au long du film que ce soit une scène de fesses à retardement (ce qui aurait enfoncé le clou quant au niveau de ce film...)

Non, Lost In Translation ne m'a pas du tout transcendé. Et je ne pense pas que ce soit parce qu'il est "lent"
C'est vrai qu'on s'habitue de plus en plus aux films rapides: s'il se passe rien les gens se font chier.
Mais là le problème ne vient pas de là. Je crois que le jeu des sentiments qu'elle filme est trop "facile"
C'est une belle utopie qui se fini sur une touche dramatique à faire chialer Jennifer qui a cru regarder un film d'intellectuel sensible.
Enfin soit, je ne garderai de ce film que le premier plan ^^ (l'un des meilleurs du cinéma, c'est indéniable)

Sinon dans les films qui jouent sur les sentiments, j'ai particulièrement aimé Buffalo '66 et adoré Eternal Sunshine In The Spotless Mind, mais je vous en ai déjà parlé plus haut.
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Womble · Posté le: Dim Fév 20, 2005 7:19 pm Sujet du message:

Je reconnais que le sujet a déja été traité et laisse croire a une facilité des sentiments, mais ce que j'ai aimé ce n'était pas tant l'histoire entre les deux personnages que l'histoire de chacun d'eux...

Par contre (Et pour changer...) je vais placer un film que je ne supporte pas dans la facilité sur laquel il joue : Love Actually...

Ce film me donne systêmatiquement envie de frapper violement un panda jusqu'au sang, passé les 20 premiéres minutes (Et pourtant j'aime beaucoup les pandas ^^..)
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